Bien loin d’être épiphénomène passif, néantisation ou encore vaine contemplation d’un passé révolu, l’imaginaire non seulement [se manifeste] comme activité qui transforme le monde, comme imagination créatrice, mais surtout comme transformation euphémique du monde, comme intellectus sanctus, comme ordonnance de l’être aux ordres du meilleur.
Gilbert Durand, Les structures anthropologiques de l’imaginaire